Richard Malka « On ne va pas interdire tout ce qui nous dégoûte ! »

L’affaire du Carlton est un véritable objet de travaux pratiques. pouvoir et sexe, droit et morale… la bonne mayonnaise qu’on n’hésite pas à monter ! Et puis elle tourne… Tous les prévenus ou presque ont été relaxés, DSK le puissant et même Dodo la Saumure. les prostituées Jade, Mounia et les autres peuvent aller se rhabiller. on nous aurait pas encore pris pour des buses ?

Richard Malka est l’un des trois avocats de DSK. Il ne s’est encore pas exprimé sur l’issue du procès. Il se définit comme un fervent féministe, milite contre le port du voile, pour la protection de la vie privée, le droit au blasphème et la laïcité. Et il est aussi l’avocat de Charlie Hebdo, de la crèche Baby-Loup, de LVMH, de Clearstream… Spectateur (et acteur ?) de ces cercles où le pouvoir se fait et se défait, il a accepté le principe d’une conversation à bâtons rompus afin que nous puissions retrouver quelques repères. Même si le secret professionnel limite bien des réponses.

Causette: Quand vous avez accepté l’affaire du Carlton en 2011, vous avez déclaré au Point : « C’est rock and roll, mais c’est un magnifique dossier. » On est en 2015, le dossier est clos. Vous dites quoi ?
Richard Malka : Je dis que ça a été rock and roll et je dis que ça a été un magnifique gâchis. Gâchis humain : il a fallu étaler les pratiques sexuelles de mon client et des autres. Et gâchis financier : des moyens colossaux, policiers et judiciaires, ont été déployés. Au lieu de s’occuper des vrais réseaux mafieux et de proxénétisme, avec lesquels il faut être impitoyable, on a cherché à se faire plaisir, à condamner un puissant parce qu’il est puissant, pour des raisons qui relèvent plus du puritanisme que de la loi. On a le droit d’avoir une condamnation morale de tel ou tel comportement, mais pour autant on ne va pas mettre en prison des gens qui font des choses qui ne nous plaisent pas. Ce n’est pas l’État de droit d’un État civilisé.

Le chef d’inculpation retenu a été « proxénétisme aggravé en réunion » alors que l’enquête des juges instructeurs avait porté pendant deux ans sur celui de « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Si ce chef d’inculpation avait été retenu, c’était la cour d’assises, et un jury populaire. On peut penser que le verdict n’aurait pas été aussi clément… Pourquoi la « bande organisée », circonstance aggravante, a-t-elle été abandonnée ? Y a-t-il eu des pressions ?

R. M.: Je sais que ces fantasmes existent, mais ils n’ont aucun sens. Elle a été abandonnée car elle ne se justifiait pas ! L’en- quête, démarrée depuis longtemps, n’avait au départ rien à voir avec DSK. À un moment, à la grâce d’une écoute téléphonique, son nom est cité. Et là, ce qui était une affaire locale devient, par la volonté de magistrats instructeurs, l’affaire du Carl- ton – DSK n’y a jamais mis les pieds ! – et prend une dimension internationale. Les juges d’instruction ont fait absolument ce qu’ils ont voulu. Ils n’ont tenu aucun compte de la position du parquet, qui pourtant considérait qu’il n’existait pas de fondements factuel et juridique justifiant des poursuites. Ce qui prouve bien qu’ils ont agi en toute indépendance. On n’est plus dans la situation de la France d’il y a vingt ans.

C’est-à-dire ?

R. M.: On peut se demander si les juges d’instruction ne font pas payer au politique la soumission dans laquelle ils ont été pendant des siècles.

La défense de dSk a été remarquablement bien pensée. Me henri Leclerc – qui rappelle que la loi se rend sur le Code pénal et pas sur la morale –, Me Frédérique Beaulieu pour interroger les femmes prostituées, et vous pour atteinte à la vie privée et droit de la presse. Comment s’est passée la préparation ? J’imagine qu’il faut parler sexe et donner des recommandations ?
R. M.: On a beaucoup travaillé, bien sûr ! Pour la préparation avec DSK, on s’y mettait tous ensemble. Je ne peux pas entrer dans les détails. Mais je peux au moins dire que c’était sans tabou ! Allez, on va dire que je ne parle pas de DSK en particulier, mais de tous mes clients : quand on prépare une audience, une garde à vue ou un interrogatoire chez le juge d’instruction, il faut être sans pitié pour son client. On lui pose toutes les questions, toutes. Il faut aller plus loin que les juges iront, préparer son client au pire. C’est le boulot d’un avocat. Et on peut lui recommander d’éviter certaines attitudes, mais lui demander de jouer un rôle, ça ne marche pas.

En sortant du tribunal, vous avez dit que c’était « un procès exemplaire, profond et digne ». En quoi ? Tout avait l’air si sordide !
R. M.: La vie sexuelle n’est pas faite pour être couchée sur le papier, sinon ça devient glauque et sordide. Je parlais de l’audience. Elle s’est tellement bien passée que les parties civiles se sont désistées en cours de route ! Et pas n’importe lesquelles, celles qui étaient à l’origine de la plainte ! Je n’avais jamais vu ça ! On avait l’impres- sion détestable qu’on avait demandé la poursuite pénale d’un homme connu en sachant qu’il n’y avait pas de délit, juste dans le but d’avoir une tribune pour les idées que l’on défend. Mais c’est pas ça, la justice !

Peut-être était-ce une bonne chose. Quand on entend les témoignages des prostituées, du pimpant dodo la Saumure ou du puissant dSk, eh bien, si on donnait encore un sens romantique au mot escort, là, c’est fini !
R. M. : Les prostituées présentes ont eu des vies horriblement difficiles que je ne souhaite à personne. Oui, on peut gagner beaucoup d’argent en se prostituant. Ce n’est pas parce que tu es consentant à faire des choses que ces choses rendent heureux. Je ne crois pas que ce procès ait appris quelque chose de plus là-dessus !

Qu’est-ce qu’on fait avec les personnes prostituées ? On les légalise ?
R. M. : C’est plus compliqué que ça. Je suis contre la pénalisation des clients.

À ce propos, vous signeriez encore aujourd’hui, après un tel procès, la pétition « Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 “salauds” » ? 2
R. M. : Alors ça, pas du tout ! Mais pas parce que mon point de vue a changé, procès ou pas. Je continue à assumer sur le fond : je suis contre la pénalisation, car cela renforcera la précarisation des prostituées. Mais il faut reconnaître que l’utilisation du titre était maladroite. Il était violent. Comme les réactions. C’est une bonne leçon, je ne signerai plus aucune pétition de ma vie !

Reprenons…
R. M. : Je suis donc contre la pénalisation du client, mais aller jusqu’à rouvrir des maisons closes, non. Je pars du principe qu’il n’y a pas de bonne solution. Quelle est la moins mauvaise ? Deux critères. D’abord, la situation de ces femmes est complexe. Beaucoup sont dans une situation horrible et contrainte, subissent exploitation et violence ; et d’autres sont dans une situation totalement consentie. De quel droit je vais dire à une femme ce qu’elle doit faire de son corps ? Je n’ai pas l’impression d’avoir ce droit. Deuxième critère : jusqu’où l’État doit aller dans les contraintes qu’il met aux individus sur l’utilisation de leur corps ? C’est une question vertigineuse. Pourquoi ne pas aller jusqu’à la condamnation des pratiques sexuelles ? Derrière tout ça, il y a une pensée religieuse, une vision papiste de la sexualité où on ne devrait faire l’amour que si l’on s’aime – et papa sur maman si possible. Foucault avait prévu qu’on allait tout réglementer jusqu’au sexe. On en revient à ce que je disais : on ne va pas interdire ce qui nous dégoûte !

La loi respecte beaucoup la morale, et ce n’est pas forcément mal…
R. M.: Oui, les lois en matière pénale ou familiale sont l’expression d’une morale. Le problème, c’est de vouloir passer au-delà de la loi au nom de la morale tant qu’elle n’a pas fait l’objet d’une transcription législative. Par exemple, pénaliser le client alors que la loi ne le prévoit pas.

Ou punir la sodomie…

R. M.: C’est marrant que vous utilisiez cet exemple, car ça a été très présent durant ce procès !

C’est bien pour ça que j’en parle ! C’était fou d’apprendre tout ce dont la sodomie était le nom !
R. M. : Cette pratique est même devenue la preuve de la reconnaissance de la prostituée ! Les juges considéraient que puisque sodomie égale prostituée, alors DSK savait à qui il avait affaire ! Il a fallu transmettre une étude Ifop qui disait que 44 % des Françaises l’avaient déjà pratiquée. On pouvait donc supposer qu’il n’y avait pas 44 % de prostituées en France ! Dans tous les procès sexuels, la sodomie tient une place à part. C’est une règle de l’univers : elle garde un statut particulier et, chaque fois, c’est le diable.

Le dossier DSK est-il clos ?

R.M.:Oui.

L’étape d’après, ce ne sera pas de porter plainte pour violence sexuelle ? Car tout de même il y en a eu ! Ça aurait peut-être été ça le bon chef d’inculpation, non ?
R. M.: Ça aurait déjà eu lieu. On a été au bout du bout du bout de ce qu’on pouvait faire dans ce dossier. La seule question qui reste ouverte c’est : quelle leçon on en tire quant au fonctionnement judiciaire et médiatique ?

Les réponses ?
R. M. : On n’en tirera aucune conséquence et aucune leçon, comme d’habitude. Donc rien ne changera.

En tant qu’avocat de Charlie Hebdo, vous défendez la liberté d’expression et en tant qu’avocat de dSk, vous imposez un encart dans le roman à clés Belle et Bête, de Marcela Iacub (une de vos amies) au prétexte que vous avez reconnu dSk dans son héros « mi-homme mi-cochon ». Y a pas un problème là ? Et depuis quand on ne peut plus s’inspirer du réel ?
R.M. : Pas du tout ! C’est trop facile d’écrire un livre à clés et de donner une grande interview 3 avant même la sortie en révélant que le personnage principal est DSK ! L’identification est faite. Pour moi, le critère jurisprudentiel est le bon : il faut qu’on trouve un effort de travail sur le réel pour en faire une fiction. S’il ne s’agit que d’un règlement de comptes amoureux, il n’y a plus aucune distance ! La vie privée n’est plus respectée.

J’entends l’argument, mais on est un peu perdu : Baby-Loup, Clearstream, LVMh, Charlie Hebdo, dSk, Carla Bruni, le film sur Carlos : quelle est votre cause, au fond ?
R.M. : [Rires.] Ça me plaît plutôt qu’on soit

un peu perdu ! C’est pas désagréable. Mais je pense que si vous regardiez la liste de n’importe quel avocat un peu connu, vous auriez la même impression. Et il faut regar- der les causes et pas les noms. Je crois que c’est le fait de défendre Charlie Hebdo qui rend le reste étrange. Charlie Hebdo, c’est unique et particulier. Je suis un homme libre, y compris dans ma vie personnelle. Alors, oui, je ne me laisse pas enfermer dans une case. Je suis politiquement très raisonnable, social-démocrate. Je ne suis pas militant, je doute trop pour ça. Je n’ai jamais appartenu à un parti ou une asso- ciation quelconque. Je n’ai pas de collabo- rateurs, juste une associée. Il faut prendre aussi le risque de déplaire à ceux qui t’ai- ment. Je ne vois pas le diable à défendre un milliardaire pour une cause juste. Ça veut dire participer à des combats polé- miques, prendre des coups, subir la calom- nie, éventuellement, mais c’est le jeu.

Avez-vous une morale ?

R. M. : J’aimerais bien croire que non parfois, mais si ! J’essaie de ne pas transformer ma morale en souhait de légiférer. Ça, c’est pour le citoyen. L’avocat, lui, a une éthique et une déontologie.

Vous appartenez de fait au cercle du pouvoir, vous avez été désigné comme l’un des avocats les plus puissants de France 4. On dit même que vous voulez séduire jusqu’aux poignées de porte 5…
R.M. : Je n’ai pas l’impression d’être ce que vous dites. Mais pour les poignées de porte, j’avoue ! [Rires.]

Vous êtes donc au cœur de cet univers des gens de pouvoir : qu’en retirez-vous ?
R. M. : J’ai une curiosité. Une curiosité d’avocat et d’auteur. Je regarde ça sans fascination, mais avec intérêt. Ce sont souvent des gens qui ont des fonctionnements exceptionnels, parfois monstrueux, parfois très humains. Mais tout est paroxystique ! C’est un condensé de passion humaine, que je reporte ensuite dans mes plaidoiries et mes écrits.

Vous êtes scénariste de Bd, vous utilisez beaucoup le « off » de ce milieu, c’est-à- dire tout ce que chacun sait, mais ne doit pas dire. N’y a-t-il pas atteinte à la vie privée, et non effort de fiction, par exemple dans votre Bd La Face karchée de Sarkozy ?
R. M. : [Souriant.] Je vois où vous voulez en venir. Non, je n’ai rien utilisé sur la vie privée des politiques qui sont dans ces livres. Quant à Carla Bruni, elle a rigolé de se voir fumer des pétards à longueur de page.

Et elle vous a choisi comme avocat…
R. M. : Contre Patrick Buisson, qui l’avait mise sur écoute.

Il y a trois pouvoirs officiels : le législatif, le judiciaire, l’exécutif. On parle des médias comme du quatrième pouvoir. S’équilibrent-ils ?
R. M.: En fait, ils vont tous mal. Je me demande si le quatrième pouvoir n’est pas devenu le premier. Les politiques n’agissent plus qu’en fonction des médias, qui ont une interaction pas toujours heureuse avec la justice. On ne réagit qu’à ce qui se dit à la télé, qui elle-même réagit par rapport à ce qui est dit sur le Net, qui lui-même s’agite en fonction de ce qu’il se dit sur Twitter en cent quarante signes. Ah oui ! on peut considérer que c’est un sacré pouvoir !

Et les Français ne croient plus au politique ni aux médias…
R. M. : C’est démocratiquement préoccupant. Économiquement, le monde des médias va mal, donc on enquête moins longtemps, avec moins de personnes, on vérifie moins les infos… C’est contre cela que je me bats aussi.

Quels sont vos prochains combats ?
R. M. : Toujours défendre la laïcité, le droit au blasphème et lutter contre le port du voile. Et tout autre chose : je sors un livre, La gratuité c’est le vol, à la demande du Syndicat national de l’édition, qui vulgarise ce qu’est le droit d’auteur afin de s’opposer à Bruxelles, qui essaie – en gros – de le supprimer. Et je vais m’occuper de la défense de Martin d’Orgeval, le compagnon de François-Marie Banier, poursuivi pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt.

Ah ! je vois que les yeux pétillent, les batteries sont rechargées ! Puis-je vous demander ce qui s’est passé pour l’homme et l’avocat après le 7 janvier ?
R. M.: Le 7 janvier m’a propulsé de fait au cœur de l’ouragan. Avec d’autres. En 2007, j’avais été au centre du procès des caricatures, quand je défendais Charlie. Là, je n’ai plus eu le rôle d’avocat… mais plutôt celui d’un conseiller ou je ne sais pas… Je ne sais pas… Au bout d’un mois, la surmédiatisation avait tout perverti. Ta vie privée, le regard que tu portes sur toi-même, sur ton métier. Au bout d’un mois, j’ai pris la décision de disparaître et de me taire. Totalement, quel que soit le sujet. C’est la première fois que je reprends la parole.

Des choses fondamentales ont-elles bougé ?

R. M. : La première fois que je suis à nouveau entré dans une salle d’audience et que j’ai mis ma robe, ça a été très troublant. Je ne trouvais plus ma place, je me demandais ce que je faisais là, quelle légitimité j’avais. Les gens me regardaient d’une manière différente. Le procès DSK m’a peut-être un peu sauvé, ça m’a forcé à me remettre dedans. Les premiers jours ont été compliqués et après j’étais de nouveau dans mon métier.

Ce procès des caricatures, en 2007… S’il n’avait pas eu lieu… Vous y pensez ? R.M.: Oui, et je me dis que s’il n’avait pas eu lieu, ils seraient sûrement vivants, nos amis. Je n’ai vraiment rien vu venir. À cette époque, pour moi, c’était un combat drôle et passionnant… Si c’était à refaire… je préférerais avoir mes potes.

Personne n’avait rien vu venir…
R. M.: Élisabeth Badinter avait exprimé sa peur [très long silence]. Vous posez la question de savoir si ce procès n’avait pas eu lieu, mais ce procès ne se serait pas tenu si cinquante journaux avaient relayé les caricatures de Mahomet ! Et il faut arrêter de laisser Charlie Hebdo seul : il faut que d’autres médias s’y mettent. C’est la seule solution pour lutter pour la laïcité.

Pourquoi parler à Causette en premier ? Vous nous accordez votre seule journée de vacances à Paris, chez vous. C’est le syndrome de la poignée de porte ou quoi ?
R. M. :
[Éclat de rire.], Mais moi aussi je défends les femmes ! Je me considère comme totalement féministe !

En défendant dSk ?!
R. M. : Alors, on y revient. Je ne défendrais pas un accusé dont je pense qu’il a été violent. Défendre des délits sexuels, je ne l’ai jamais fait. Je n’y arrive pas, ça me dégoûte trop. C’est une de mes limites. Le chef d’inculpation contre DSK était le proxénétisme…

Ok, Ok, donc vous êtes féministe…
R. M.: Ah oui ! On peut tout me dire sauf que je suis dans la perpétuation du modèle patriarcal. Je n’ai pas de femme, pas d’enfant, je regarde Grey’s Anatomy depuis dix ans, et toutes mes compagnes étaient plus féministes les unes que les autres ! Plutôt pro-sexe, c’est vrai. Tout ce qui n’est pas égalitaire me répugne ! L’égalité, j’ai bien dit, pas l’uniformité ! Ça me paraît insensé de penser autrement.

Et pourquoi Causette, donc ?
R. M. : Parce que c’est intéressant de s’adresser à des gens qui ne pensent pas forcément la même chose que toi, mais dans le cadre d’une vraie discussion, sans procès d’intention, sans insultes. Essayer d’introduire de la complexité à la réflexion avec vos lectrices, qu’on puisse la mener sans calomnie. On n’est pas obligé de tuer ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ! Ce que je voudrais dire, c’est que, au fond, dans tous ces débats, par exemple comme celui sur la prostitution, on dirait que l’on découvre qu’il y a des ténèbres dans l’âme humaine. Ben oui, il y en a ! Et c’est pas en un claquement de doigts législatif qu’on va éradiquer les ténèbres. Il vaut mieux essayer de les réguler et de les encadrer plutôt que de les faire disparaître. Car, chaque fois qu’on a voulu rendre un homme meilleur, ça s’est terminé en catastrophe !

1. Voir le blog de Pascale robert-Diard, qui a couvert le procès pour Le Monde.

2. Publiée en novembre 2013 dans le magazine Causeur pour protester contre la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées.

3. Donnée au Nouvel Observateur en février 2013.

4. Par le magazine GQ en 2013.

5. Lire l’article d’anna cabana dans Le Point du 15 décembre 2011.

Photo : Marco Castro / dubonheur.net

Publié dans Causette #59 – Septembre 2015

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