Il y a le côté esthétique, certes, mais mécanique également. Cette articulation du corps est particulièrement complexe et fragile : arthrose, ménisque lésé, rupture des ligaments croisés. Il faut le surveiller de près. Et le genou a aussi une dimension spirituelle. Si, si. L’être humain est le seul animal à s’être redressé et à vivre debout, et la génuflexion est devenue symbole de déférence, de contrition, de promesse. Tout est dans ce dossier, et j’espère bien qu’après lui vous ne le regarderez plus de la même façon, que vous aurez envie de fredonner désormais la chanson d’Henri Salvador : « J’aime, j’aime, j’aime… j’aime tes genoux, ils me rendent fou… » Parce que le genou, c’est le je et le nous, alors il faut en prendre soin !
Dossier réalisé avec Cécile AndrzejewsKi
Publié dans Causette #38 – Septembre 2013